Contrairement à ce que son surnom laisse penser, le but de de ce radar est de sanctionner les conducteurs qui ne respectent pas la priorité de passage des piétons. Aujourd’hui, 15% des victimes d’accident de la route sont encore des piétons.
Son fonctionnement est simple : il est muni de 5 caméras, deux pour détecter les piétons, deux pour détecter les véhicules et une dernière qui enregistre la scène lorsque la priorité n’est pas respectée. La plaque d’immatriculation est scannée et les images sont envoyées pour être visionnées par un agent de police.
Rappelons que si un piéton est engagé sur un passage pour piéton, vous devez ralentir ou vous arrêter afin qu’il puisse traverser. C’est aussi le cas s’il n’est pas encore engagé mais qu’il en a clairement manifesté son intention.
Si l’infraction est confirmée par l’agent alors l’automobiliste recevra une contravention de 135 euros et perdra 6 points sur son permis.
Lors de la phase de test, cette mesure n’était réalisée qu’à titre préventif. Les automobilistes ne recevaient donc pas de contravention et étaient simplement alertés de l’infraction qu’ils avaient commis.
Depuis 2018, la liste des infractions pouvant être verbalisées par vidéo surveillance a été élargie et compte désormais la priorité piéton. Les communes pourront désormais mettre en place le fameux “radars piétons” dans le but de sanctionner les automobilistes récalcitrants à laisser la priorité aux piétons.
A suivre donc...